Saint-Paul-lès-Dax s’inscrit dans une dynamique solaire d’envergure avec le lancement officiel de la construction de la centrale photovoltaïque de Candate. Ce projet, qui se concrétise sur le site d’une ancienne déchetterie, symbolise une avancée majeure en matière de transition énergétique dans les Landes. Porté par l’association Transition énergétique Saint-Paul et la SAS Candate Énergie, il s’appuie sur une mobilisation citoyenne exemplaire et un partenariat public-privé inédit, avec à la clé une ambition claire : assurer une couverture locale d’au moins 50 % des besoins électriques de la commune d’ici 2026.
La cérémonie d’inauguration, tenue le mercredi 25 juin à 18 heures sur le site même, a marqué un tournant décisif. Un panneau annonçant le démarrage des travaux a été installé, légitimant ainsi plusieurs années d’efforts, d’études, et de concertations. C’est un nouveau souffle pour l’énergie solaire locale, un exemple évident d’innovation durable, et une belle démonstration d’une ville qui donne enfin la priorité à son environnement et à ses habitants.
Le projet Candate est plus qu’un simple parc photovoltaïque au sol, c’est un levier de développement durable qui s’inscrit dans la volonté stratégique de Saint-Paul-lès-Dax de devenir un territoire à énergie positive à l’horizon 2030. La puissance prévue de 5 MWc permettra d’alimenter environ 2500 foyers, hors chauffage, et va participer à régénérer l’image même de la production d’énergie dans la région.
Une centrale solaire à Saint-Paul-lès-Dax qui traduit un engagement fort pour la durabilité
L’émergence de la centrale solaire de Candate manifeste un profond virage vers les énergies renouvelables avec une vision claire de durabilité. Installer cette centrale sur le site d’une ancienne déchetterie route d’Herm, à Saint-Paul-lès-Dax, c’est offrir une seconde vie à un terrain qui avait longtemps été synonyme de pollution et d’oubli. La reconversion d’un tel espace en source d’énergie propre illustre parfaitement l’interrelation entre innovation, environnement et développement durable.
Depuis plus de deux ans, l’association Transition énergétique Saint-Paul cultive cette idée, portée par la mairie et soutenue par des bénévoles déterminés. Ce projet pionnier de la Nouvelle-Aquitaine en matière de solaire repose sur un partenariat solide entre les acteurs publics, les investisseurs citoyens et des sociétés spécialisées comme Enerlandes et Terra Énergies. Cela va au-delà du simple aspect technique ; c’est une véritable mobilisation collective et citoyenne autour d’un enjeu décisif pour l’avenir énergétique local.
En effet, cette centrale de 5 MWc est pensée pour produire une énergie solaire fiable, sous un contrat tarifaire garanti sur 20 ans par l’État, ce qui sécurise le modèle économique et financiers du projet. La puissance ainsi produite permettra non seulement de répondre à une large partie des besoins du territoire mais aussi de renforcer son autonomie énergétique. À travers cela, Saint-Paul-lès-Dax s’inscrit dans l’ère d’une vraie transition énergétique, où l’indépendance à long terme devient une réalité palpable, loin des discours abstraits.
Il faut aussi noter que l’ampleur du projet dépasse le cadre communal : la SAS Candate Énergie a réunit des acteurs de tous horizons, dont la ville elle-même, Énergie partagée investissement, Enerlandes, Terra Énergies, et CIER 40 qui fédère les investisseurs citoyens locaux. Cette structure multi-acteurs est aussi un modèle de gouvernance innovante, intégrant pleinement la société civile dans un processus de développement durable, très différent des schémas classiques de production d’énergie. Ce modèle s’inscrit dans la lignée des centrales villageoises qui ont démontré leurs atouts sur d’autres territoires, en alliant démocratie énergétique et efficacité.
Enfin, la réponse des habitants ne s’est pas fait attendre : la souscription citoyenne a permis de cofinancer la centrale à hauteur de 25 000 euros dès les premiers mois, un témoignage vibrant d’adhésion locale et d’espoir en un projet qui sert les intérêts de tous, sans exclusivité ni logique spéculative. Un exemple très éclairant d’appropriation citoyenne dans une politique d’innovation durable.
De la conception à la mise en œuvre : chronologie et défis techniques de la centrale Candate
Concevoir puis construire une centrale solaire de 5 MWc ne s’improvise pas. La dimension technique, administrative et environnementale du projet de Candate illustre la complexité croissante des initiatives énergétiques modernes. Après des années de travaux préparatoires, la concrétisation du chantier est désormais en marche, avec un horizon fixé à l’été 2026 pour l’achèvement des installations.
Les obstacles administratifs ont été levés un à un. Plus de permis de construire, d’autorisations de défrichement ou environnementales n’entravent désormais le chantier. Ce respect strict des normes écologiques montre à quel point le projet est pensé pour marier performance énergétique et protection du cadre naturel. Il s’agit d’un exemple à suivre, notamment à la lumière des préoccupations croissantes sur l’impact des infrastructures renouvelables.
D’un point de vue technique, la centrale sera équipée de panneaux photovoltaïques performants répartis sur un peu plus de cinq hectares. Ces panneaux – conçus pour optimiser la captation solaire même dans des conditions météorologiques variables – sont le fruit des dernières innovations dans le secteur. La gestion intelligente des ombrages et du rendement font partie des priorités, car dans ce contexte terrestre, chaque rayon compte pour maximiser la production d’énergie.
Ce travail logistique et technique demande également une coordination précise. La SAS Candate Énergie a su s’entourer d’experts et d’ingénieurs compétents, avec une attention particulière pour limiter les nuisances pendant la phase de construction. Par exemple, l’approvisionnement des matériaux a été pensé pour minimiser l’empreinte carbone globale du projet, un vrai pas vers la cohérence écologique intégrale.
Ce chantier s’inscrit dans une politique de croissance contrôlée et respectueuse. Il rappelle par exemple le projet de ferme solaire dans la Haute-Loire, où une même exigence de rigueur technique et environnementale avait été adoptée (lien vers ferme solaire). Dans les deux cas, l’énergie solaire n’est pas un simple argument de communication, elle est le fruit d’un savoir-faire rigoureux et d’un déploiement maîtrisé, qui inspire confiance aux riverains et au territoire.
L’enjeu pour Saint-Paul-lès-Dax est d’affirmer une image innovante dans la région tout en contribuant concrètement à la protection du climat. Cette réalisation a bien tous les atouts pour faire école dans le domaine, notamment grâce à une orchestration hors pair entre les différents acteurs impliqués.
L’énergie solaire comme moteur de l’économie locale et sociale à Saint-Paul-lès-Dax
L’impact d’une centrale de cette taille ne se limite pas à la production énergétique. La construction et l’exploitation de la centrale solaire de Candate sont une véritable impulsion pour l’économie locale – et une démonstration vivante que la durabilité peut rimer avec dynamisme économique.
Tout d’abord, la création d’emplois directs autour du chantier assure un gain non négligeable pour les entreprises régionales. Ce type d’opérations mobilise un large spectre de travailleurs, entre techniciens spécialisés, opérateurs, mais aussi fournisseurs locaux pour la logistique, comme c’est le cas dans d’autres projets proches, à l’instar de la centrale photovoltaïque du Bassin d’Arcachon. Ces retombées économiques, souvent sous-estimées, participent pleinement à l’attractivité du territoire.
Au-delà de la phase chantier, la gestion de la centrale viendra renforcer une filière locale de l’énergie solaire, en créant des emplois de maintenance, de suivi technique et de sensibilisation. C’est donc une pérennisation des compétences dans le domaine des énergies renouvelables, un secteur qui ne cesse de croître et de se professionnaliser.
De plus, la participation citoyenne au financement apporte une dynamique sociale peu commune. Ce n’est pas n’importe quelle centrale solaire : c’est une centrale démocratique ouverte à l’ensemble des acteurs locaux, ce qui multiplie l’implication concrète des habitants. Cette innovation sociale, qui dépasse le simple projet technologique, favorise une appropriation collective et une cohésion territoriale autour d’une même ambition de durabilité.
Un modèle qui rappelle d’autres centrales à énergie partagée, telles que celle de Voivres (voivres), où l’investissement citoyen a prouvé son efficacité.
Innovation technologique et engagement environnemental au cœur du projet Candate
Le projet Candate s’incarne aussi comme une vitrine d’innovation technologique dans le solaire, s’inscrivant dans le pure esprit du développement durable. Allier performance et respect de l’environnement est une gageure, mais le site de Saint-Paul-lès-Dax ne s’en prive pas.
La nouvelle centrale est équipée de panneaux dernière génération offrant un rendement supérieur aux modèles classiques. Ces modules photovoltaïques profitent de cellules optimisées, capables de capter un spectre lumineux élargi et de maintenir un niveau élevé de production même lors des périodes moins lumineuses. En prime, la structure intègre des systèmes de suivi solaire motorisés, qui ajustent l’inclinaison des panneaux au fil de la journée pour maximiser l’exposition. Une technologie souvent réservée aux sites les plus avancés, mais qui ici soutient la promesse d’une production renouvelable robuste.
Au-delà du matériel, la centrale Candate s’engage aussi sur le plan environnemental avec des mesures précises pour préserver la biodiversité locale. Le projet s’est attaché à définir des zones de préservation, à organiser les déplacements d’espèces protégées et à restaurer les sols après la fin des travaux. L’objectif est clair : que le parc solaire ne soit pas une contrainte écologique mais un atout pour le territoire, participant à la régénération des espaces naturels.
Cette approche écologique complète le socle du projet, et explique son large soutien à la fois institutionnel et citoyen. C’est un très bel exemple, à rapprocher des ambitions similaires visibles, entre autres, dans la centrale solaire de Durfort (Durfort), où environnement et innovation s’entremêlent.
Un moment d’échange, de convivialité et d’espoir renouvelé lors de l’inauguration de la centrale Candate
Le 25 juin, lors de l’inauguration officielle du panneau sur le site de la centrale de Candate, l’atmosphère était à la fois festive et engagée. Plus qu’un simple lancement, cet événement a symbolisé la mise en route d’une ambitieuse coopération autour de la transition énergétique locale, une occasion idéale pour fédérer les acteurs, habitants et élus.
Les temps d’échanges ont permis de discuter des avancées, des contraintes surmontées et des promesses à venir. Le public, venu nombreux, a pu comprendre les modalités de fonctionnement de la centrale et s’informer sur les possibilités de devenir actionnaire, notamment via la plateforme dédiée tesp.fr, un exemple de transparence et de participation populaire exemplaire dans ce secteur.
Dans la foulée, la convivialité a pris le pas : moments d’échanges chaleureux, rencontres entre riverains et porteurs de projet, un vrai souffle participatif. Cette ambiance illustre parfaitement ce que la production d’énergie solaire peut apporter à une communauté, au-delà des tableaux techniques : un souffle d’espoir renouvelé dans un monde en mutation.
Cette inauguration se place dans une série de rendez-vous organisés pour valoriser la production locale d’énergie durable, faisant écho à d’autres événements similaires, comme ceux relatés lors de diverses inaugurations de centrales photovoltaïques en France. Un moment précieux où l’énergie, la durabilité et l’engagement citoyen convergent !
