Draguignan se distingue aujourd’hui comme un vibrant exemple de transition énergétique dynamique en misant sur l’autoconsommation électrique collective et le photovoltaïque. Une démarche qui réunit innovation technique, engagement citoyen et protection de l’environnement pour construire une autonomie énergétique locale et durable. Sous l’impulsion de la municipalité, la capitale du Val de Durance a lancé un projet ambitieux : déployer des installations solaires sur plusieurs bâtiments communaux, favorisant ainsi un modèle unique où la production et la consommation d’électricité ne font plus qu’un au cœur de la cité. L’enjeu ? Rendre l’énergie solaire accessible à tous, booster la sobriété énergétique et faire rayonner un réseau PV Draguignan novateur, incarnant un véritable Soleil Collectif au service du territoire et de ses habitants.
Le développement du photovoltaïque à Draguignan : un levier pour la transition énergétique locale
Le développement du photovoltaïque à Draguignan illustre une volonté claire de verdir la consommation électrique et de favoriser une production propre, locale et partagée. La ville a su saisir l’opportunité offerte par la baisse continue des coûts des technologies solaires pour concrétiser un projet solide et technique. En octobre et novembre 2024, deux bâtiments municipaux majeurs – les salles Nasarre-Leroux et le Centre technique municipal – ont vu leurs toitures rénovées et équipées de plus de 500 panneaux photovoltaïques. Cette installation permettra de produire près de 270 000 kWh d’électricité verte chaque année, directement injectée dans un dispositif d’autoconsommation collective innovant, ou plutôt devrions-nous dire, intelligente.
Ce choix s’impose comme une vraie réponse au défi du Décret tertiaire qui impose une réduction progressive des consommations énergétiques dans les bâtiments publics de plus de 1000m². Avec une ambition affichée de -40 % d’ici 2030, Draguignan montre qu’il ne s’agit pas d’un simple effet de mode mais d’une stratégie robuste et anticipative, alignée avec les objectifs nationaux et européens de décarbonation.
Le succès de cet engagement repose aussi sur un assemblage de panneaux réalisé en France, limitant ainsi l’empreinte carbone liée au transport. Combiné à un financement partiellement soutenu par le Fonds vert à hauteur de 150 000 €, l’opération présente une rentabilité technique et économique adaptée au contexte communal. Dès aujourd’hui, EnerDraguignan s’impose comme un acteur qui facilite l’utilisation d’énergies renouvelables, intégrant pleinement cette mécanique solaire à l’infrastructure existante.

Principe et fonctionnement de l’autoconsommation électrique collective à Draguignan
Le principe d’autoconsommation collective se déploie désormais au cœur du modèle énergétique local. Contrairement à une installation photovoltaïque classique qui alimente un seul bâtiment, Draguignan a choisi d’étendre la production solaire à un réseau de sites communaux interconnectés, créant un système intégré et collaboratif. C’est le concept de Soleil Partagé, une énergie citoyenne qui circule à l’intérieur d’un périmètre d’environ 2 kilomètres autour des installations principales.
Concrètement, l’électricité produite par les panneaux sur les toits de la salle Nasarre-Leroux et du Centre technique municipal est distribuée vers une dizaine de bâtiments publics : le musée des Beaux-Arts, l’Hôtel de Ville, la Maison des sports, mais aussi la chapelle de l’Observance ou encore la salle Ramadier. Cette connexion s’effectue via des compteurs communicants Linky, fournis et gérés par Enedis, qui permettent de mesurer précisément les flux en temps réel, permettant ainsi un équilibrage efficace de la consommation. Ce système intelligent reflète bien le positionnement de Collectiv’ Watt en tant que facilitateur du passage à une énergie locale et propre, pensée pour l’habitat collectif et les infrastructures de la ville.
Ce mode de fonctionnement optimise la consommation d’électricité solaire là où elle est produite, réduisant les pertes liées au transport et limitant la dépendance aux fournisseurs d’énergie externes. L’initiative de Draguignan s’inscrit donc dans une logique de développement durable concrète, où Draguignan Autonomie Énergétique devient un idéal accessible, avec à la clé une réduction visible des coûts, une diminution de l’empreinte carbone, et surtout un vrai mieux-être pour la communauté.
Au-delà des bâtiments utilisés, ce réseau est une démonstration tangible de la manière dont un territoire peut se passer peu à peu des énergies fossiles. Cette action locale s’inscrit aussi dans la dynamique plus large de l’énergie solaire en autoconsommation, dont l’essor se généralise fortement ces dernières années, notamment grâce à l’adaptation des réglementations et à l’avancée des technologies intelligentes.
Des contraintes techniques et architecturales maîtrisées pour garantir la pérennité du réseau PV Draguignan
L’une des clés du succès des installations photovoltaïques à Draguignan a été de surmonter avec clairvoyance des contraintes techniques et environnementales non négligeables. La stabilité des toitures s’est en effet imposée comme un critère essentiel, puisque les panneaux, avec un poids moyen d’une vingtaine de kilos au mètre carré, exigent une structure parfaitement saine. C’est précisément ce qui a motivé la rénovation complète des toits des salles sportives Nasarre-Leroux, qui, avant les travaux, présentaient des infiltrations problématiques.
En parallèle, la masse d’aspects à considérer inclut l’exposition lumineuse optimale. Pour garantir une production efficace, les toits choisis bénéficient d’une orientation qui maximise la captation des rayons solaires, un paramètre particulièrement décisif dans une région baignée de soleil où le potentiel photovoltaïque est un véritable trésor. C’est une leçon à retenir pour tous ceux qui voudraient s’initier au solaire : ce n’est pas qu’une question de panneaux, mais d’ingénierie globale.
Le projet a également été scruté par l’Architecte des Bâtiments de France, cela en raison de la proximité avec des secteurs sensibles d’un point de vue patrimonial. Ici, la cohérence avec l’Aire de mise en valeur de l’architecture du patrimoine a été soigneusement respectée, garantissant une intégration discrète et harmonieuse dans le paysage urbain. Ce mariage de la modernité technologique et du respect du bâti ancien donne une belle illustration de ce que peuvent être les villes en transition aujourd’hui.
En matière de coûts, il convient de souligner que les panneaux et leur pose dans les deux bâtiments municipaux ont atteint 451 468 € TTC, dont un soutien à hauteur de 150 489 € associé au Fonds vert. La mairie s’est entourée d’entreprises locales et d’experts comme EFISUN ou SIS pour garantir à la fois qualité, savoir-faire et impact réduit. Au-delà de la performance, c’est donc un vrai modèle d’éco-construction et de gouvernance locale qui s’est construit avec cette initiative.

Vers une énergie citoyenne à Draguignan : impacts sociaux et environnementaux de l’initiative solaire
L’engagement de Draguignan dans l’autoconsommation collective ne se limite pas à un simple projet technique. Il s’agit d’un levier puissant pour fédérer habitants, entreprises et institutions autour d’une ambition commune : construire un avenir énergétique respectueux de la nature et source de cohésion sociale. Cet investissement produit une économie de 108 tonnes de CO2 évitées annuellement, ce qui équivaut à retirer plusieurs dizaines de véhicules classiques de la circulation… impressionnant pour une action locale !
Mais au-delà du carbone évité, l’initiative favorise également un rapport nouveau à l’énergie : les citoyens, sensibilisés à la sobriété et à l’efficacité, deviennent acteurs de leur consommation. Les bâtiments publics, équipés de compteurs intelligents et de suivis précis fournis par Enedis, illustrent comment la collecte et l’exploitation des données peuvent nourrir une meilleure gestion des usages. Ce modèle d’énergie citoyenne Draguignan, en signe clairement, ouvre la porte à des extensions possibles vers les quartiers, les copropriétés, voire les espaces privés, dans un esprit d’entraide et de partage.
Ce projet démontre qu’avec un cadre réglementaire adapté (notamment grâce au décret tertiaire) et des synergies territoriales fortes, la transition peut dépasser les obstacles souvent évoqués comme difficiles : technique, économique, ou encore social. Le dispositif offert, en plus, annule certaines factures grâce notamment au principe d’autofinancement local via l’autoconsommation. C’est une véritable bouffée d’air frais pour des collectivités souvent sous pression face à la hausse des coûts énergétiques !
La dynamique Draguignan en Transition repose ainsi sur les piliers de la sobriété, de l’efficacité, du partage et du local, en quelque sorte les fondamentaux du succès d’initiatives hybrides comme celle-ci. L’écho positif récolté encourage déjà à imaginer de prochaines étapes, sans oublier que ce modèle solaire est une source d’inspiration pour d’autres territoires. Pour creuser davantage le sujet, les passionnés pourront se plonger dans ce guide détaillé sur l’autoconsommation photovoltaïque, qui éclaire les spécificités pratiques et juridiques autour de ces systèmes.
Des initiatives locales qui bousculent le modèle énergétique classique grâce à la sobriété et au solaire partagé
Avec ce projet, Draguignan s’inscrit comme une figure pionnière parmi les villes qui défient l’ancienne logique énergétique, largement centralisée et dépendante des énergies fossiles. Le Réseau PV Draguignan tisse d’ores et déjà un maillage solaire accessible, efficace et dynamique. Cette opération est un vrai manifeste en faveur du solaire local et de l’Énergie Citoyenne Draguignan, un concept où l’investissement et la consommation sont regroupés pour créer de la valeur partagée.
Ce n’est pas seulement une amélioration technique, mais une révolution sociale qui s’amorce. L’idée même de produire sur place, pour consommer ensuite en proximité, réinvente les usages classiques de l’électricité. Elle englobe un idéal de solidarité énergétique et d’autonomie, deux notions au cœur de ce que le solaire peut offrir à nos cités. Si la sobriété est le premier levier, l’efficacité complète cet ensemble. Le changement de comportements s’en trouve accéléré, notamment dans les écoles, les institutions sportives, les musées et salles municipales impliquées dans ce réseau.
Le succès du modèle Draguignan alimente un débat plus large : peut-on envisager une véritable souveraineté énergétique grâce à des dispositifs comme l’autoconsommation collective ? L’exemple EnerDraguignan apporte déjà des pistes convaincantes. Les économies locales réalisées permettent non seulement de diminuer l’impact environnemental mais aussi de renforcer le tissu économique et social via des emplois dans le secteur solaire et la maîtrise des dépenses énergétiques communales.
Pour ceux qui souhaitent découvrir comment l’autoconsommation collective peut transformer les territoires, plusieurs projets similaires, comme ceux présentés dans cette initiative bretonne photovoltaïque, montrent que les perspectives sont vastes et prometteuses. Draguignan, par son engagement, confirme que l’énergie solaire collective est une étape incontournable du futur énergétique, et que le Soleil Collectif, loin d’être une utopie, est en train de devenir une réalité concrète et mesurable.